
Le gouvernement a officiellement réaffirmé son opposition ferme à toute forme de promotion des questions LGBTQI sur le territoire national. Dans un communiqué publié vendredi 11 juillet 2025, le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (MIAAE) a rappelé la position claire du pays face aux activités jugées contraires aux valeurs nationales.
Cette prise de position intervient après que l’Ambassade des Pays-Bas à Dakar et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme ont envisagé d’organiser la projection d’un film suivie de débats sur les questions LGBTQI dans les locaux du Bureau régional du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme à Dakar.
Le ministère souligne que « les activités que tiennent les Missions diplomatiques et consulaires, les Organisations internationales et les Organisations Non gouvernementales sur le territoire sénégalais doivent impérativement rester conformes aux lois et règlements en vigueur dans le pays », selon le communiqué officiel.
Le texte insiste également sur le respect des valeurs culturelles, religieuses et sociales qui fondent la nation sénégalaise. Pour rappel, « le Sénégal n’accepte aucune forme de propagande et de promotion du phénomène LGBTQI sur son territoire », précise le document gouvernemental.
Face à ces développements, les autorités sénégalaises ont durci le ton. Le gouvernement « se réserve le droit de prendre toute mesure appropriée contre les éventuels organisateurs de telles activités et même contre les participants, quels que soient leur origine, statut ou rang, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur », avertit le communiqué.
Cette position s’inscrit dans la continuité de la politique du Sénégal en matière de droits LGBTQI, le pays maintenant une législation restrictive sur ces questions. L’homosexualité reste pénalisée dans le code pénal sénégalais, avec des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.
Le communiqué, daté du 11 juillet 2025, témoigne de la volonté du gouvernement de préserver ce qu’il considère comme les valeurs traditionnelles sénégalaises face à ce que certains qualifient de pressions internationales sur les questions de droits des minorités sexuelles.